28 October 2006

Y a d'la rumba dans l'air

ET TAC !

C'est pas parce que je suis chez les p'tits chinois que les souris dansent...
non mais ça va pas d'aller filmer le Conseil des ministres ! (cf mon avis hier; source : Blog de Morandini)

"Je voudrais rappeler, notamment en tant que président du Conseil des ministres, que le Conseil des ministres est un lieu et un temps où se prennent des décisions qui peuvent relever notamment de la sécurité nationale ou des intérêts stratégiques de la Nation", a déclaré M. Chirac lors d'une conférence de presse à Wuhan (Chine) où il se trouve en visite d'Etat.

Reconnaissant que "la démocratie doit toujours progresser dans le sens de davantage de transparence" et qu'"il y a chez les Français, sans aucun doute, une aspiration légitime à plus de participation à la vie publique", le chef de l'Etat a jugé que le travail accompli en Conseil des ministres "doit se faire en toute sérénité et surtout hors de toute pression, quelle qu'elle soit".

"Et vous savez qu'il est par ailleurs toujours rendu compte des délibérations du Conseil des ministres par le membre compétent du gouvernement à l'issue de ces conseils", a poursuivi M. Chirac, en faisant référence au porte-parole du gouvernement.

Le Club du Net AOL, 1ère


Je vous devais bien ça pour en avoir parlé cette semaine 1ère interview de Fabius par Karl Zéro hier

27 October 2006

Vivement France 24 !

Aujourd'hui, veille jour anniversaire (sic) des émeutes de banlieue

Le 28 octobre 2005, j'étais à Dubaï : sous 30° à l'ombre, il faisait aussi chaud à la Une des journaux arabes, jusque dans leurs pages intérieures !
Il était question de révolution, Mai 68, mieux encore, la comparaison était faite de la France avec Israël et de Paris à la Bande de Gaza... rien que ça !

CNN s'est ainsi emparé du sujet; très schématiquement, on les avait humiliés à l'ONU, ils n'allaient par rester à 0-1...
Ainsi le traitement au superlatif que l'on connait bien de "la chaine du Pentagone" a t il profondément "énervé " la France (et d'autres pays sans doute) et que le déclic, pour une voix médiatique alternative, française, et européenne, se serait fait alors encore plus pressant !

Je suis donc allée faire un tour aujourd'hui sur les sites d'infos internationaux; sans rentrer dans l'analyse, qui j'en conviens est ce qu'il y a de + intéressant..., que constate t on ?
L'info fait encore la Une sur CNN Europe ...
"Paris s'embrase en ce jour anniversaire", alors que c'est un sujet parmi 4 autres sur Euronews, et sur BBC World (qui aime bien l'Oncle Sam) c'est le 17è sujet sur les 29 que compte la rubrique News
Headlines ...
France 24 n'émettra que le 6 décembre ... dommage !

A suivre en tous cas pour découvrir le "point de vue de la France" (c'est le positionnement de France 24) sur la marche du monde: en exclusivité sur internet dès 20h20 le 6/12 donc, et 36h plus tard sur le cable et le satellite. A moins que vous choisissiez le 6 d'être Place de la Concorde pour un lancement en direct sur écrans géants ?

Michel et Augustin, les trublions du goût

Je trouve l'idée et la vision tops, c'est vrai que leur site est super cool, je reproduis ci-dessous l'article du blog de Isobar (Filiale interactive du Groupe Carat).
Enfin pour la petite histoire, Michel est le fils du parrain de ma soeur, et filleul de mon père

A voir le site amusant et loufoque de Michel et Augustin, deux amis trentenaires, qui ont créé, il y a 2 ans, une petite entreprise de biscuits sablés.
De confidentielle, leur affaire est devenue très rapidement la nouvelle coqueluche des Monoprix ou autre Lafayette Gourmet, séduisant même la boutique très branchée, Colette. Devant ce succès inattendu, les deux compères ont décidé d'étendre leur production et ont lancé au printemps 2006 la Vache à boire, un yaourt décliné pour l'instant sous deux parfums.
Leur site Internet est à leur image : ludique, simple et artisanal. Mais tout y est : vous pourrez y découvrir leurs secrets de fabrication, les péripéties de leur rencontre, leurs coups de gueule ou coups de coeur et les points de vente. Et bien sûr, ils n'ont pas oublié de mettre en ligne une très sympathique boutique sur laquelle vous pourrez commander tous leurs produits. Une belle utilisation d'Internet et du e-commerce !
(source : la Vigie)


Je rajoute qu'ils sont entre autre en vente au cinéma le Balzac et au Drugstore
Publicis

les magazines, pas morts ?


"We are no longer threatened by digital media, we are figuring out how to use it to our advantage."

A tous les professionnels de la presse magazine qui flippent sur l'avenir de leur bizness model et se tordent en 1000 pour trouver des solutions, un mot rassurant du patron de Hachette Filipacchi US, Jack Kliger

Hollywood, nouveau docteur anti-grippe ?


C'est - aussi - le business de l'avenir ou l'avenir du business comme vous voulez.

Warner Bros. FirstStudio to ink Promo Deal With Pharmaceutical Giant LOS ANGELES -- With its winter theme and cuddly characters -- singing and dancing penguins at the South Pole -- Warner Bros. Pictures' family flick "Happy Feet" was an ideal vehicle for Roche to tout its health and wellness message in the heart of cold-and-flu season, a first-of-its-kind alliance between a Hollywood studio and a pharmaceutical giant source: Madison&Vine


Le Conseil des Ministres en direct à la TV ?!!!!!!!!



La campagne a commençé... mais au rythme où ça va, on va rigoller... ou plutôt s'interroger et s'apitoyer : les dérives du clientélisme au prétexte d'une modernisation de la démocratie ... je pense que cette idée est une très mauvaise "idée"
Daniel Schneidermann va encore plus loin sur son blog

26 October 2006

Vernissage à la FIAC



Stéphane KLEIN poursuit sa série sur les miroirs qu'il confient à des artistes renommés; après Othoniel, Yoshida ou encore Combas, le dernier en date n'est autre que le grand
Zao Wou Ki : 2 oeuvres lumineuses aux tonalités jaune et orange à prix abordable ... parmi autres belles et chères choses vues ce soir !

Et puis, "ah salut comment vas-tu ? alors Jean, "plus d'avenir chez M6" ? tiens, Michel Edouard Leclerc... t'as vu Jacques Veyrat le boss de "9Ceg" ?, tiens Seillière, alors, Ernst, on aime Tony Cragg, et truc et muche et, et, et, et ... mais ça suffit, non ?! ... quand même, cette voute, magnifique, non ?

Allez, au revoirrrrr (façon Pascale Clark dans "En Aparté")

James Hill, photo-journaliste

J'aurai maintes fois l'occasion de revenir dans ce blog sur la photo et le photo-journalisme en particulier;
C'est en 1998 que je commençai à m'y intéresser; le déclic se fit via le cinéma avec le documentaire
de Christophe de Ponfilly, "Massoud l'Afghan"

Le 8 septembre, je suis allée à VISA pour l'image, le Festival International du Photojournalisme
Une production dense et comme toujours des émotions fortes

Constance de Malleray organise des expositions de photographies à Paris et Moscou (pour le moment !).
Elle connaît personnellement James Hill qui travaille notamment pour le New York Times et a reçu en 2005 le Visa d'Or catégorie "Magazine" pour sa série sur Beslan
Grâce à Constance nous avons dîné avec James: vous trouverez ICI, une interview qu'il a donnée à VISA (et dans la rubrique Links, à droite, une autre vidéo est accessible); elle est illustrée de ses photos, il nous dit la vision de son métier, il y est souvent question de distance entre soi et l'évènement/le sujet

James Hill quitta l’Angleterre pour l’Union Soviétique, peu de temps après avoir obtenu son diplôme au London College au Printing de Londres. Basé à Kiev, en Ukraine, jusqu’en 1995, il part alors à Moscou pour devenir photographe européen salarié du New York Times. Il couvre alors les histoires politiques et les conflits ethniques dans les républiques qui composaient l’Union Soviétique, plus particulièrement en Asie centrale et dans le Caucase. Basé depuis 1998 entre Rome, Paris et Moscou il continue de documenter en parallèle de son travail en Russie, les combats permanents de la Tchétchénie. En 2001, il est nominé par le New York Time pour le Prix Pulitzer en photographie pour son travail sur le conflit Tchétchène. Aux lendemain de l’attentat du 11 septembre, il fut envoyé couvrir la guerre en Afghanistan pour le New York times. Il en ramène un web journal racontant le conflit afghan, celui-ci composé d’un diaporama et de sa voix off, donne au photographe l’occasion de partager sa vision propre , de contextualiser les images et de donner une place a la photographie dans le panorama multimédia, dans les avancées de la presse web. Rencontre à Visa pour l’image ou est présenté un panel de son travail de 1993 à 2006. La sélection présente le fruit de ses séjours sur le front de nombreuses guerres : Nagorno-Karabakh, Tchétchénie, Irak, Afghanistan, Erythrée, Beslan... Une autre partie couvre des sujets très variés allant du Pape au cirque russe

25 October 2006

Pédalez...respirez !


Alexis Brichard, fondateur de la société Cyclo2, grand épicurien devant l'éternel et amateur de belles choses, s'est fixé comme mission de nous convertir à la ... pédale douce
Allez donc voir - et acheter, c'est mieux - sa gamme de vélos qui s'enrichit de couleurs vives.
Vous aussi, faites un geste pour la planète !



Karl Zero, le retour !

C'est sur AOL que Karl Zero fait son grand retour dès le 26 octobre : il animera chaque semaine le club du net où comme à son habitude il mettra sur le grill ses invités politiques avec sa marque de fabrique: le tutoiement.
On va s'amuser !

Tendance floue !

10 septembre, soirée ré-ouverture du Musée des Arts décoratifs : mon Panasonic FX01 en toute liberté...

Le Bib Bang des médias



Daniel Schneidermann était l'invité le 3 Octobre dernier des Cafés de l'Info, organisés par l'association AQUIT.
J'ai déjà eu l'occasion de le dire plus bas, si j'aime l'émission Arrêt sur Images, au delà du concept, c'est aussi pour son ton et son style; alors je n'allais pas rater l'occasion d'aller l'écouter en petit comité (nous étions une soixantaine)
Le présentateur-journaliste n'a pas que des amis dans le milieu politico-journalistico-médiatique;
un mot chez lui revient comme un leitmotiv : t-r-a-n-s-p-a-r-e-n-c-e; un combat (sic) pour l'homme de médias : fouiller, décrypter, comprendre, pour mieux éclairer notre pomme, téléspectateur buvard du tout-média bulldozzer...

Synthèse très rapide de cette soirée toute consacrée au tsunami que vivent les médias traditionnels, avec une question principale, qui prend l'allure d'une "mission" dans ce grand chambardement - par certains aspects inquiétant : comment offrir les boussoles au citoyen pour une information relativement certifiée à l'heure du plébiscite de l'UCG (User Generated Content) ? comment les medias, et la presse en particulier, doivent ils s'adapter ?

1/ l'utilsateur/consommateur doit marquer son attachement à une info de qualité, et pour cela, un seul moyen manifeste: payer, ie le consommateur est co-responsable de ce qu'il lit
2/ Il faut/l'on peut, encore avoir confiance en la spécificité du Journalisme : 3 tâches lui incombent en propre,
- un rôle de vérificateur/certificateur/validateur, plus nécessaire que jamais
- une hiérarchisation de l'info
- une recherche/enquête/il faut aller la chercher l'info : elle côute et prend du temps
3/ Quelques réflexions : quid de la pertinence d'une information quotidienne (presse) ? comment se fait il que Le canard enchaîné, n'ait jamais été copié, alors que sans pub, il fait mieux que survivre ? => Expérimentation/longévité de la rédaction, absence d' "actionnaires" et donc de comptes à rendre (pub)


24 October 2006

'New Yorker' Wins Best Magazine Cover of the Year


The best magazine cover of the last year arrived on the front of The New Yorker's Sept. 19, 2005, issue, on which cartoonist Barry Blitt pictured the Bush Administration, rom the president to Condoleezza Rice to Dick Cheney to Karl Rove, flooded to the shoulders with water and trouble after the government outraged millions with an awful response to Hurricane Katrina.


The New Yorker's Sept. 19, 2005, cover depicting the Oval office innundated by Katrina-like flood waters was named Magazine Cover of the Year by the American Society of Magazine Editors.

Un blog pour la postérité !

Fixer un jour dans l'histoire : telle est l'ambition de l'opération One Day in History, qui invitent les Britanniques à participer à un blog géant recueillant la chronique de la journée du 17 octobre.
Il sera ensuite conservé à la British Library pour les générations futures, en témoignage de la vie quotidienne au début du 21ème siècle. Vous avez jusqu'au 31 octobre pour raconter vos trépidentes 24 heures !
A vos blogs !

23 October 2006

Sacré Poutine, sacré ChiChi : peu vu, mais pris !

Je suis une fidèle d'Arrêt sur images sur France 5 et suis le blog de Daniel Schneidermann où j'y ai trouvé cette info; comme l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, l'information "appartient" aussi à ceux qui se couchent tard ...et comme Polac nous manque, ça fait 2 bonnes raisons de lire et de regarder la suite

Chirac décore Poutine : Chazal n’a rien vu...

Un cadeau pour les distraits. Vous n’avez peut-être pas vu cet échange. Il est vrai qu’il a été diffusé dans la nuit, vers une heure trente du matin. Ca a duré une minute. Sur le plateau de Ruquier, Michel Polac interroge Claire Chazal sur l’occultation, par toutes les télévisions françaises, de la remise de la légion d’honneur de Chirac à Poutine, l’image que les Français n’auraient jamais du voir.

Ecoutez l’échange. Pourquoi cet échange est prodigieux ? Parce qu’en une minute, démonstration est faite de la difficulté de critiquer la télé à la télé. En une minute (mais ça sent le montage, derrière la première question de Polac) Claire Chazal dégaine tous les arguments des stars de l’info-télé, lorsqu’on commet devant eux le crime suprême : critiquer leur travail (ou leur non-travail), voire simplement les interroger.

1) "Est-ce que vous avez vu ces images sur les autres chaines ?" (les autres ne font pas mieux que moi)

2) "Là vous faîtes la morale" (vous vous permettez de juger mon travail). Or...

3) ... "mon métier n’est pas de juger". (C’est à dire qu’aux yeux de Claire Chazal, faire simplement son métier, c’est à dire montrer aux télespectateurs une image à haute signification politique, reviendrait à "juger".)

Polac n’aura pas le temps d’insister sur la distinction entre informer et juger. L’heure tourne. Et puis, "ne soyez pas trop méchant avec Claire Chazal" conclut Ruquier.




Envie d'une 2è vie ... ?!

Et si la fiction rejoignait la réalité ?!
Allez aussi faire un tour sur l'un des mondes virtuels les plus connus, World of Warcraft, ou encore
sur Hotel Habbo : les annonceurs commencent à investir ces territoires "fictifs" qui draînent plusieurs millions d' "acteurs" et donc une audience...

Le service de réalité virtuelle
SecondLife reçoit les faveurs de la presse dernièrement. Après avoir levé 11 millions de dollars en début d’année (soit un total de 19 millions) ils ont fêté leur 3e anniversaire et ont annoncé récemment leur millionième membre inscrit. Si l’on met de côté le fait que leur base de données à été récemment piratée, on peu dire que SecondLife connaît un succès énorme.

Une économie virtuelle “réelle” et solide soutient le modèle de la société. Au moins 3000 membres gagnent 20 000 dollars par an en vendant des habits ou des biens immobiliers. On estime les revenus générés par SecondLife à 64 millions de dollars par an. Les marques ont saisi l’opportunité et commencent à investir dans cet univers comme la marque Wells fargo qui a créé sa propre ile ou Reuters qui dispose de son journaliste virtuel.

SecondLife affiche ces statistiques sur leur page d’accueil. Près d’un demi million d’utilisateurs ont utilisé le service dans les 60 derniers jours et 441 948 dollars ont été dépensés dans les dernières 24 heures.

On peut s’attendre avec ces chiffres à voir des nouveaux business fleurir sur SecondLife. Et d’autres sociétés viendront vendre leur prestation de conseil sur le sujet. Crayon ouvrira en fin de semaine et se positionnant comme la première société à exister au sein de Second Life. Il s’agira d’une société de conseil pour gérer des opérations de communications et de marketing. Leur offre est encore théorique mais s’ils peuvent traduire cela en actions concrètes pour aider les marques et les sociétés à investir dans Second Life alors ils auront un atout important.
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Une vérité qui dérange (An inconvenient truth)

Voilà, j'en suis sortie il y a quelques heures : le documentaire de Davis Guggenhein (et non de Al Gore, il y a bien quelqu'un derrière la caméra !) est fidèle au porte parole qu'il suit, vulgarisateur et pédagogique, pas pro-américain - pour une fois, et pour cause - mine de rien, ça sert à quelque chose de perdre une élection - un job comme un autre ! - on gagne en discernement et même parfois, en engagement
A part ça, Al Gore a grossi là où Clinton a maigri (c'est vrai qu'il a échappé au pire); et même si l'on a un penchant républicain (libéral), on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il aurait tout de même fait un meilleur président que Bush Junior...
Pour ma part, je ne mets plus mes appareils électroniques en veille, je n'ai plus de voiture - mais j'ai un scooter et il paraît que ça pollue + qu'une bagnole (mais là, je ne suis pas prête à changer, à moins qu'il y en ait avec des biocarburants ?) - je vais penser à changer mes ampoules...
Enfin, n'oubliez jamais, un film commence vraiment au générique de début et se termine vraiment au générique de fin : c'est bien sûr valable pour celui-ci !
Et si comme moi, vous aimez le cinéma, le cinéma indépendant, d'auteur, qui donne sa chance et promeut les oeuvres personnelles, originales, créatives, qu'elles viennent de NY, Helsinki, Hong Kong, Tbilissi ou d'ailleurs, allez doublement soutenir ce cinéma, en allant dans les réseaux et salles indépendants, là où l'on "crie" - pour survivre aux grands circuits - son amour du 7è art, par une programmation audacieuse et engagée.
Dans le 8è à Paris, allez au Balzac !
Dans le 6è, aux 3 Luxembourg, au Racine, à l'Arlequin, au Saint Germain des Près etc..., on y voit les films "différemment"

22 October 2006

Week end à ROME, 2006



A tous ceux qui se demandent quelle est la meilleure période de l'année pour aller à Rome : indiscutablement fin septembre !
Lumière magnifique, temps "al dente"; pour le quartier, n'hésitez pas, le Trastevere is the place to stay, et allez traîner du côté de la piazza Trilussa et du Ponte Sisto, avec un verre à la main pris tout près chez Freni&Frizioni

Et dès l'année prochaine, si vous êtes un (e) amoureux/se du cinéma, profitez de la 2è édition de la nouvelle Fête internationale de cinéma de Rome, la Festa di Roma

Alpes Suisses, 2006

Comme chaque année, besoin d'altitude, envie d'effort, de défi, un peu de cette ivresse et du silence des sommets; mais le bonheur n'est pas total sans la "seule" chose qui compte quand on grimpe, arriver en haut, pas à 100m ou même à 10, non, au sommet, le seul endroit où l'on plante ou brandit son piolet ...

Petite rétro : j'ai commençé à "trekker" au Népal en 95 - 3 semaines pour 2 trekks et un objectif, le camp de base de l'ANNAPURNA, un 4 000 facile.
Puis ont suivi, le KILIMANDJARO en 2003 : 5 897m, je pourrai dire que je l'ai vu sous la neige - dans 10 ans, d'après les prévisions, il n'y en aura plus - une ascension plutôt facile et rapide, pleine lune et
vent très froid qui me brûle le visage, nous sommes la 1ère cordée au sommet (Yes !) et il fait encore nuit, le soleil se lèvera à la descente au niveau de Stanley Point;
en 2004, le HUYANA POTOSI en Bolivie, 6 080m, sous ces latitudes, cette altitude ne signifie pas "grand chose", car en partant de 4 600m, on atteint le sommet ... en 2 jours, mais enfin, 2 pentes à 45°, au piolet forcément, la 1ère de nuit à la frontale sur env.15m, et l'autre, les 200 derniers mètres avant le sommet, au lever du soleil, je m'en souviendrai (le guide aussi), je respirais comme un boeuf ! Sans doute le plus difficile à ce jour et le plus surréaliste, sur une bonne partie de l'ascension, de nuit on voit La Paz briller de mille feux...
Le MONT BLANC, c'est en 2005, par la voie classique du Refuge du Goûter: grand vent à l'approche, gros effort car comme d'hab, pas d'entraînement, "à l'arrache" comme on dit, une super cordée de 3.


Cet été donc, direction la Suisse, départ de Täsch (dernière ville avant Zermatt), 6 jours pour près de 10 000m de dénivellées, objectif 3 "4 000", challenge un peu dingue vu que mon entrainement se limite à 45' de jog quotidien les 10j précédents et que j'ai des chaussures neuves (pas le choix)...!! Je n'irai pas au sommet de l'ALPHUBEL, 1er 4 000 qui arrive net le 2è jour avec 2000m de dénivellée au total en 1 journée, alors que la veille on n'a fait que 2h de marche dans les alpages ! ... ce serait dommage de ne pas finir la semaine... mais je serai à ceux de l'ALLALIN (4 027m) et de l'ULRICHSHORN (3 925m), arrivée dans la vallée à St Niklaus : magnifique et physique, mes pieds s'en souviennent aussi...

La suite ?
j'ai 2 idées en tête; toujours plus haut, je ne dirais pas : "évidemment", car il y a 1000 difficultés plus "bas", mais la tentation est inévitable.
Il y aura donc un autre des "7 summits" : l'Aconcagua (6 959m) et/ou le Mustaghata (7 546m)
Ces 2 sommets ne présentent pas de difficultés techniques, le problème, c'est le froid....
Il faut maintenant que je m'entraîne, trouve les 3 à 4/5 semaines nécessaires sur des saisons définies et très limitées !
Et ne le dites pas à mes parents ...